Le règne de Louis XVI

Louis XVI fut décapité en 1793, et l'on peut s'interroger sur les circonstances de cet événement dans le cadre de la Révolution française.

Sur sa formation : (Encyclopedia universalis)

...L'instruction, à la fois livresque et pratique, est bonne, mais la formation médiocre; il entendra le latin, parlera l'italien, rédigera dans un français clair et nuancé, excellera dans les mathématiques, la géographie et les sciences physiques, s'intéressera de très près au droit et à l'histoire. En revanche, il ignorera tout de l'art militaire et méconnaîtra le soldat. Il manque de manières, fait preuve de brusquerie et de bizarrerie.

...On conçoit que devant un corps de troupes aussi remarquable que les régiments suisses à son service, il ait totalement manqué du sens et des possibilités d'un commandement efficace.

Ce roi sans autorité, indécis, dévoré de scrupules, résigné à son sort, avait horreur de la manière forte. Il ne voulait pas que le sang français coulât pour sa cause : « Tous les Français sont mes enfants. A Dieu ne plaise qu'un seul homme périsse jamais pour ma querelle », répondait-il à ceux qui l'exhortaient à résister. Ce fut la raison de tous ses malheurs. Ses concessions, ses reculades, sa générosité, sa sensibilité le perdirent. Ses ennemis répondirent à sa mansuétude par d'effroyables tueries et par son supplice.

Comme on reprochait à la reine le manque d'énergie de son époux : « Il n'est pas lâche, au contraire, il est impassible devant le danger, mais son courage est dans son cœur et n'en sort pas, sa timidité l'y comprime. Un mot énergique de sa bouche à la garde nationale entraînerait tout Paris. Il ne le dira pas.» Tout le secret du 10 août est là.

Paul de Vallière

est l'auteur d'un livre abondamment cité ici, paru aux éditions de l'Âge d'homme intitulé: Le 10 août 1792, qui décrit avec précision ces terribles journées, et l'attitude misérable du roi, s'attirant le mépris d'un spectateur tel que le jeune Bonaparte.

Et pourtant le roi disposait de troupes irréprochables, dans leur formation, leur courage, leurs aptitudes au combat, qui s'attiraient même le respect du peuple parisien, et décidées à prouver leur volonté d'agir dans l'honneur et la fidélité.

La garde nationale par contre, n'inspirait qu'une confiance médiocre. Les factionnaires quittaient leur poste pour aller boire au cabaret, raconte François de la Rochefoucauld. Tout le poids du service retombait sur les Suisses. Il arrivait qu'un officier, sur un mois, était trois semaines de garde. De ses fenêtres, la famille royale pouvait voir les sentinelles rouges faire les cent pas dans les cours et devant les portes.

Cependant, au milieu de cette lente décomposition de l'armée royale, quelques troupes résistaient à l'emprise des mots et gardaient leur sang-froid. C'étaient les douze régiments suisses de France, les vingt mille habits rouges du roi. Tandis qu'à Paris le régiment des gardes, enchaîné au trône, réfractaire à toute contagion, était déjà condamné à mort, les onze autres, dispersés dans le reste de la France, assistaient impassibles, presque indifférents, aux luttes des partis politiques, aux violences, aux révoltes qui mettaient en effervescence les garnisons de province.

Les soldats suisses furent travaillés comme leurs camarades français, environnés de tentations, inondés de brochures et de journaux. Ils entendirent les harangues enflammées des orateurs populaires qui venaient à eux la bouche pleine de promesses et de flatteries. Ils ne se laissèrent ni détourner de leurs devoirs, ni séparer de leurs officiers qu'on cherchait à leur représenter comme des ennemis et des exploiteurs. Les Cantons écrivirent à leurs régiments de France : « Votre conduite est toute tracée. Nous comptons que vous ferez honneur au nom suisse. »

En résistant aux idées nouvelles, les Suisses s'attirèrent la haine et la méfiance des clubs. Leurs officiers étaient journellement insultés par des lâches qui se dérobaient ensuite à toute réparation par les armes. A Aix-en-Provence, le régiment bernois de Watteville faillit être massacré dans ses casernes. Le Gouvernement de Berne, sagement inspiré, le rappela en Suisse et l'employa à la garde des frontières du Jura.

...Beaucoup de vieux soldats chevronnés étaient nés au régiment, avaient grandi à l'ombre du drapeau. Décorés de la «plaque de vétérance » après vingt-quatre ans de service, ils unissaient dans leur cœur la fierté d'appartenir à cet illustre régiment, et l'amour de la patrie lointaine dont la gloire leur était aussi chère que la vie. Le règlement était leur évangile. Les régiments sont des couvents d'hommes, a dit Alfred de Vigny, mais des couvents nomades. Partout ils portent leurs usages empreints de gravité, de silence, de retenue ; on y remplit bien les vœux de pauvreté et d'obéissance. »

 

Les officiers pouvaient s'appuyer sur un corps de sous-officiers admirables, d'un dévouement absolu, serviteurs modestes, « sans espoir de nulle couronne humaine ou divine », que l'épreuve devait grandir encore.

Une existence presque monastique de ces hommes, consacrée au devoir accepté jusqu'à ses dernières conséquences, devoir obscur, rigide, austère, était soumise a des règles inflexibles, dominée par un amour-propre national très vif, ennoblie par le sentiment de l'honneur. Ils étaient les « puritains de l'honneur », les gardiens de la tradition. Par eux, elle se transmettait aux recrues, vivante, immuable, avec ces vertus militaires qui faisaient la solidité des troupes suisses à l'étranger.

Recrutées par racolage, les armées de l'ancien régime étaient, partout, le ruisseau où l'on poussait les immondices de la société. C'était à la discipline à épurer cette masse corrompue, à la pétrir, à la rendre utilisable, à en faire un corps héroïque capable de grandes choses. Pour accomplir ce prodige, pour maintenir dans le devoir cette « glorieuse canaille », il fallait la menace perpétuelle, la répression impitoyable.

Ce misérable gibier, rabattu par les racoleurs, était un troupeau anonyme. On n'exigeait pas d'état civil pour s'engager. Le passé des soldats était mort; ils remplaçaient leur nom de famille par un nom de guerre : Sans-Souci, la Tulipe, Brindamour, Francœur, Bellerose...

Les régiments suisses à l'éarranger, par contre, étaient tout autrement formés. Les Cantons et Alliés y envoyaient une jeunesse habituée au travail, recrutée librement, gens de bonne réputation, sans casier judiciaire. Si, parfois, de mauvais sujets s'y glissaient, si un fils de famille chassé de la maison paternelle venait chercher l'oubli sous l'uniforme rouge, la règle implacable et l'influence du milieu faisaient œuvre d'assainissement.

Au lieu d'être la ressource des parents qui ont épuisé toutes les autres, le régiment était pour le jeune paysan, le bourgeois, l'artisan, le gentilhomme, l'école du caractère; le complément nécessaire de l'éducation, l'occasion d'élargir son horizon.

Le corps helvétique fournissait des régiments au roi de France en vertu d'un traité d'alliance. Les Suisses n'étaient pas des mercenaires, mais des alliés. « Des mercenaires n'auraient pas eu le dévouement que ces soldats ont si souvent montré », a dit l'historien français Fieffé.

Ainsi composées, les troupes suisses capitulées étaient une force, un élément d'ordre et de stabilité dans les armées d'autrefois. Leurs coutumes originales et leurs privilèges, leur esprit de corps, leur justice propre, leurs codes et règlements nationaux, leurs drapeaux flammés à croix blanches en faisaient de véritables colonies vivantes. Leur valeur morale se retrempait sans cesse au contact de la patrie. En temps de paix, leur valeur professionnelle s'affirmait par leur belle tenue, leur entraînement continuel ; sur les champs de bataille, par leur courage légendaire.

Les officiers, tous nobles ou patriciens, représentaient avec distinction, et non sans grandeur, cette aristocratie des cantons suisses, agricole et militaire, profondément enracinée dans le sol du pays, fraternellement unie au peuple par la simplicité de sa vie, et qui incarnait au dehors le prestige du Corps helvétique. Gentilshommes de vieille race, ils accomplissaient leur tâche sociale et nationale avec désintéressement et dignité.

Ils servaient par goût, pénétrés de l'idée que la noblesse consiste dans le sentiment raffiné du devoir, dans la volonté de l'accomplir et dans une fidélité inébranlable aux traditions de la famille.

Beaucoup d'entre eux appartenaient à ces maisons féodales dont le nom se retrouve à toutes les pages de l'histoire suisse, dès les premières luttes contre l'étranger. Ils avaient derrière eux une longue ascendance de serviteurs de la Repu brique, une hérédité dans l'exercice du commandement qui, jointe à leur bravoure splendide, imposait à leurs hommes une respectueuse admiration et le désir de les égaler. Tous possédaient, à des degrés divers, « ce génie du commandement par le sang » dont parle? B??arbey d'Aurevilly. Ils alliaient à la solidité helvétique l'héroïque légèreté française. Le scepticisme frivole de la cour, les mœurs relâchées du XVIIIe siècle n'avaient pu détruire en eux les vieilles croyances, le besoin de se dévouer, ni ce mépris de la mort qui était le trait principal des soldats de leur nation.

La vie des camps leur laissait quelques loisirs. Ils les employaient, souvent, à s'enrichir l'esprit. Le régiment des gardes suisses a donné aux arts. aux sciences et aux lettres, des noms qui ajoutent à sa renommée. Parmi eux, le baron Beat-Fidèle de Zurlauben, de Zoug, ancien capitaine aux gardes, lieutenant général des armées du roi, membre honoraire de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Sa minutieuse Histoire des Suisses au service de la France, en huit volumes, parue en 1753, est une œuvre de longue haleine et fort bien ordonnée. Il est surtout connu par les Mémoires du duc de Rohan et par ses Tableaux de la Suisse, deux volumes in-folio, superbement illustrés, très recherchés des connaisseurs.

Le massacre des Suisses

Paul de Vallière raconte avec de nombreux détails l'assaut des Tuileries, la mise en œuvre des ordres de Danton: "Assiéger le château, y exterminer tout le monde, et surtout les Suisses; s'emparer du roi et de sa famille, les conduire à Vincennes et les garder comme otages".

N'insistons pas sur l'horreur de ce carnage, qui déshonore à jamais la Révolution dite française. Citons seulement :

D'une fenêtre du Carrousel, chez Fauvelet, marchand de meubles, un jeune officier d'artillerie a suivi toutes les péripéties du combat; c'est Bonaparte. Il écrira dans le Mémorial de Sainte-Hélène: « Le château se trouvait attaqué par la plus vile canaille. Le palais forcé et le roi rendu dans le sein de l'Assemblée, je me haardai à pénétrer dans le jardin. Jamais, depuis, aucun de mes champs de bataille ne me donna l'idée d'autant de cadavres que m'en présentèrent les masses des Suisses... » _j

Le massacre des Suisses fut suivi, c'est connu, par les massacres de la Terreur, et par bien d'autres , ceux de la Vendée avec les fameuses colonnes infernales. La Révolution était en marche. Elle l'est toujours.

Luis XVI règne toujours

L'échafaud n'a pas mis fin au règne de Louis XVI. Il règne toujours, car le modèle de veulerie qu'il a donné se répercute d'âge en âge. Chaque fois qu'une personne titulaire d'un autorité légitime et dotée des moyens correspondants reste inerte devant des atteintes graves à cette autorité, elle suit l'exemple de ce roi, et risque de susciter des désordres bien pires.

A partir de 1793, tous les pouvoirs affectifs ne furent plus que des manifestations d'illégitimité. Dire que le peuple est souverain, par l'exercice d'un vote soumis au nombre, cela fonctionne pour les décisions d'ordre restreint, matérielles par exemple. Mais le nombre ne vaut rien pour ce qui transcende la volonté de l'homme; vouloir éliminer Dieu de la sphère politique, c'est détruire l'humanité. On va s'en apercevoir dans le cas de l'avortement. Donner aux femmes le droit de tuer le petit homme qu'elles portent, c'est violer la transcendance du cinquième commandement, et les député(e)s qui y souscrivent risquent la mort éternelle. On ne se moque pas de Dieu.

D'ailleurs, le renversement du trône en 1792-1793 opérait aussi le renversement de l'autel, visant l'Église, Dieu lui-même, par "les prodiges du sacrilège". Le 10 août 1792, tout pouvoir a été donné à la crapule, et cela continue aujourd'hui, malgré les apparences.

Dans l'histoire du XXe siècle, deux cas se présentent où des responsables ont combattu la crapule avec les moyens adéquats . Le général Franco s'est trouvé en 1936 face à un mouvement qui, sans réaction de sa part, aurait fait de l'Espagne un goulag avec des millions de morts et des camps analogues à ceux de l'URSS. Il est intervenu avec énergie, et son pays a échappé à un sort atroce. Naturellement, aujourd'hui, la gauche pousse des cris devant cet "affreux fasciste". Même aventure avec le général Pinochet, qui, en 1973, a sauvé son pays des hordes castristes. La gauche ne peut lui pardonner cela, et fleurissent en France, les lycées "Salvador Allende".

Tout député est à la merci d'une élection pour laquelle il doit se dépenser fortement, car le vote peut être l'échafaud. Il lui faut sans cesse mendier des voix, flatter toutes les catégories de citoyens, la crapule même, les vicieux. Louis XVI se croyait obligé de se montrer au peuple coiffé d'un bonnet phrygien ...

Le maître d'école : un Louis XVI

Prenons le cas de l'école : une saine tradition présente des classes, dirigées par des maîtres, chargés de transmettre un savoir éprouvé, dans une ambiance d'amitié. Il est arrivé que certains maîtres usaient de leurs muscles pour se faire entendre, à tel point qu'on les dénommait des "roille-gosses". Aujourd'hui, la situation est inversée ; l'autorité du maître est contestée d'office, la vie du maître comme tel devient difficile, et les enfants ne craignent guère d'apparaître comme des "roille-maîtres". L'école, de temple qu'elle fut, devient une tanière ; le racket et les brimades y sont fréquentes. Et le maître n'est plus qu'une sorte de Louis XVI.

Le père de famille, un Louis XVI

Dans le cas de la famille, c'est pareil. Le père n'a plus par exemple la liberté de tester, de distribuer son patrimoine a ses enfants selon leurs capacités. Et les mœurs tendent à ridiculiser le père comme tel, au profit de la mère souvent, et il ne peut plus que "lutter pour sa survie". En Suisse, plus de 300 000 veuves face à 60 000 veufs : expliquez-moi cette différence.

Résultat, la famille divorce, avorte; sous nos latitudes, la natalité chute, malgré l'illusion des fécondations in vitro, tandis qu'en islam, c'est l'inverse. Le père n'est plus qu'une sorte de Louis XVI, mûr pour faire la place à quelque Robespierre ou Danton.

Que la Providence nous suscite quelque détenteur d'une autorité efficace !

 

 

Contre l'autorité vacillante

 

Qui est José Pinera ? Il a été ministre des Finances au Chili et s'est fait un nom comme expert économique international L'étonnante croissance économique chilienne est due pour beaucoup aux mérites de Pinera. Il était donc très naturel que ce spécialiste de l'économie soit invité par le rectorat de l'université de Zurich à y donner une conférence Pendant quatre ans il faisait partie du gouvernement du g0néral Pinochet en tant que ministre des Finances. Cela a suffit a des étudiants de gauche et à une poignée d'agitateurs patentés bien connus pour empêcher par la violence la tenue de la dite conférence Les dirigeants de l'université ont renoncé à faire appel a la police pour garantir le déroulement normal de cette conférence. Pour les étudiants de gauche, Augusto Pinochet reste celui qui est responsable de la mort de Allende. Le président chilien renversé en 1973 reste encore et toujours -un mythe. La vérité est que Allende était marxiste et fondateur du parti socialiste chilien. 11 admirait la dictature cubaine et espérait faire du Chili un deuxième Cuba. Certes les violations des Droits de l'homme ordonnées par Pinochet sont inexcusables. Mais de quoi aurait l'air le Chili aujourd'hui si Allende s'était accroché au pouvoir ? 11 ne sert de rien d'expliquer cela à des étuaiants de gauche. C'est au recteur de l'université que s'adressent nos critiques . Les locaux de l'université ne sont-ils pas le lieu priviliégié de la liberté d'expression ? N'auraitil pas fallu requérir l'intervention de la police contre les fauteurs de trouble ? Tout au contraire le recteur a capitulé devant la violence. Ctest un exemple effrayant de vacillement de l'autorité. A ce propos nous n'oublions pas que au dernier Ier mai de Zurich l'orateur principal était la communiste Bahra Wagenknecht qui a pu exposer sans encombres sa pensée d'extrémiste de gauche sur l'Helvetiaplatz . Nous sommes sûrs qu'en cas d'incident le comité du ler mai n'aurait pas hésité à solliciter l'intervention de la police. Et la police serait rapidement intervenue. Voilà ou nous en sommes.

Quelles sont les raisons de cet effacement de l'autorité ? Avant tout le fait que les détenteurs de responsabilités ne sont plus capables de résister à la pression de la société anti-autoritaire. Ce sont ces gens dont Kari Jaspers dit qu'ils cherchent avant tout la tranquillité et ne veulent pas entendre ce qui est dérangeant. Cette tendance fait que les dirigeants ne dirigent plus, qu'ils ne savent pl-us oà est leur devoir qu'ils ont perdu le sens de l'autorité .

Trop de gens sont dépourvus du courage civique. Car, oui, c'est vrai: il faut du courage pour voir les faits et les reconnaître comme ils sont. Il faut du courage pour savoir protester contre ce qui ne va pas et résister aux injustices petites et grands. Pour la plupart des des gens une telle atttitude leur coûte trop . Ils pourraient en avoir des ennuis cardiaques . Attention à l'infarctus La conséquence est la suivante: le courage civique diminue comme peau de chagrin et devient rarissime . Et c'est ce dont la vie privée et publique a besoin pour ne pas sombrer dans la fange de l'indifférence et de la 1âcheté .

C'est aussi des recteurs d'université que nous exigeons plus de courage civique; ils sint de ces personnalités qui doivent maintemir haut le sens de la responsabilité. Nous attendons d'eux des décisions intelligentes et rapides. La tactique de l'échine souple est inopportune . Il faut avoir le courage d'assumer une -vraie autorité. Une attitude ferme et cohérente est un commandement de première importance .

 

Richard Lienhard

Schweizerzeit 18 aoet 2000

 

 

Le respect de la vie ne se relativise pas

Le journal La Croix du 17février 2000 nous présente une interview du Pr Claude Sureau, nouveau président de l'Académie de Médecine, selon laquelle «il faut relativiser le respect dû à l'embryon».

Relativisme : (Larousse) doctrine selon laquelle toute connaissance est relative, dans la mesure où elle dépend d'une autre connaissance ou est liée au point de vue du sujet Doctrine selon laquelle Les valeurs morales esthétiques etc... dépendent des époques, des sociétés, des individus, et ne sauraient être érigées en normes universelles.

Il faut distinguer le respect de la vie humaine innocente, et le respect de la vie criminelle.

La France a tranché dans la question du respect de la vie criminelle, par l'abolition de la peine de mort. Même quand une vie humaine est méprisable, et au sens propre criminelle, parce qu'elle a tué une ou plusieurs fois, plus souvent plusieurs fois qu'une fois dans les affaires de peine de mort, la loi française S'interdit la peine de mort. Elle a donc tranché en faveur du respect de la vie, même dans le cas où cette vie est criminelle, et particulièrement odieuse dans le crime. Cette loi de l'abolition de la peine de mort n'est pas approuvée par tous les français, mais elle a été approuvée par une majorité d'entre eux, et c'est la loi. Donc, la peine de mort à un grand criminel récidiviste, multi-récidiviste, multi criminel et aussi odieux que possible, c'est non. Ce n'est pas, peut-être bien que oui, peut-être bien que non. C'est non, sans relativisme et quel que soit le nombre et la perversité et la gravité du ou des crimes : c'est un absolu.

Donc, la vie des criminels est protégée d'une façon non pas relative, mais absolue, pas de relativisme.

Arrivons à la vie des innocents.

Si la vie des criminels est protégée de façon absolue, la vie des innocents ne l'est pas, et il y a un plus discriminatoire selon l'âge, autre principe contraire à la constitution et à la devise publique et non occulte de la république : liberté, égalité, fraternité. Enfin, le crime est payé par la collectivité.

Il y a donc trois parties dans l'atteinte à la vie des innocents :

l') La vie des innocents n'est pas protégée, alors que la vie des criminels l'est de façon absolue et non relative.

2') Les frais du crime sont à la charge, non pas du criminel, mais de la société (remboursement des frais d'avortement par la Sécurité sociale).

3') Il y a discrimination, selon l'âge, en violation absolue des principes de la république (liberté, égalité, fraternité).

Relativiser le respect dû à l'embryon (Pr Claude Sureau, cela veut dire que, selon la fantaisie de chacun, ce respect peut ne pas exister.

L'agression contre la vie de l'embryon (de l'être humain jeune) dans l'avortement, n'est pas un phénomène relatif, mais un phénomène absolu. On ne l'agresse pas légèrement, ce qui serait déjà une faute (on ne doit pas nuire volontairement à son prochain), on le tue. Ce n'est pas un phénomène relatif, c'est un acte absolu.

On ne peut pas relativiser un acte absolu.

A partir du moment où l'on tue l'autre, il n'y a pas de respect relatif, et il y a non respect absolu.

L'enfant dans le sein de sa mère est un être humain vivant et innocent, nous disons innocent. Si cet être humain innocent, n'était plus innocent, et était capable de meurtre, non seulement était capable de meurtre, mais avait commis un meurtre, alors vous n'auriez plus le droit de la tuer. La peine de mort est interdite pour les coupables de meurtre, selon la loi de la République.

On voit donc que ces gens-là, tous les partisans du crime contre l'enfant innocent, n'ont aucune logique, ou une représentation philosophique, ou un raisonnement construit. quelqu'un les gêne innocemment, sans intention de nuire, on le tue, et on demande les frais du crime à la société, et celle-ci accepte de payer, encourageant par là l'acte criminel et, plus que cela, y participant matériellement.

L'avortement est crime et le restera pour l'éternité, jusqu'à la fin des temps. Mais notre société participe au crime en en assumant les frais. C'est une complicité active, en le tolérant et en l'aidant ;

Si vous cambriolez une bijouterie, et si vous êtes aidé par quelqu'un (qui vous donne par exemple l'argent pour les frais de cambriolage), ce dernier est un complice actif et sera condamné par ce qui reste de justice.

Dans l'affaire de l'avortement l'État est complice.

 

EN CONCLUSION

On s'aperçoit qu'en France, la vie des criminels est protégée de façon absolue, alors que la vie des innocents ne l'est pas dans une certaine période de leur vie, mais l'est dans le reste de cette vie, ce qui crée une discrimination arbitraire contraire aux principes mêmes de la république. Les frais du crime étant même pris en -charge par la société ce qui est un comble - parce qu'on estime que les pauvres doivent pouvoir tuer autant que les riches, ce qui fait de l'état le complice officiel de ces crimes.

Le respect de la vie de l'innocent doit être aussi complètement en vigueur que le respect de la vie du criminel dont la vie est complètement protégée par la loi (abolition de la peine de mort).

Il ne saurait donc être question de «relativiser» le respect dû à l'embryon, à la vie humaine débutante, ce qui ouvrirait la porte à une criminalité accrue.

Ces aberrations philosophiques et légales ont déjà coûté la vie à 6,5 millions d'enfants -depuis 1974. Leur continuation pendant le premier tiers du XXIe siècle, aboutirait au meurtre de 13 millions d'enfants ;

Il n'est pas question d'accepter plus longtemps de telles erreurs philosophiques détruisant totalement les principes de la république, et conduisant le pays à sa destruction (prévue pour la fin du siècle), puisqu'aucune compensation familiale valable ne vient compenser les effets de politiques du crime, l'avortement provoqué tant un crime jusqu'à la fin des temps, puisqu'il n'est au pouvoir de personne de faire qu'un crime ne soit pas un crime.

Dr Emmanuel Tremblay

Lettre de l'UON no 77, juillet 2000

 

 

ADHESION A L'ONU :

LB PARTI CATHOLIQUZ POPULAIR9 DIT NON

Dans le cadre de la procédure de consultation relative à l'adâésion de la Suisse à l'ONU, je parti catholique populaire suisse stest prononcé centre et pour le maintien du statut d'observateur . L'adkésion de la Suisse serait un recul moral e Les critiques concernant l'ONU portent avant tout sur son manque de démocratie, ses sanctions éonomiqies ineffieaees et contraires au droit international, sa politique de sécurité opaque et dénuée de résultat, et incompatible avec la neutralité suisse, ainsi que les programmes de stérilisation et d'avortement comme l'inadmissible immixion dans les affaires religieuses, la politique anti-famille et enfin "l'agenda 21j", le programme révolutionnaire sur l'environnement.

Certes il y dans l'ONU des activités dignes de soutien comme par exemple la création d'un tribunal pénal international, cependant pour l'essentiel ce que fait l'ONU est hautement criticable . Notre parti est d*avia que la forme actuelle de relations de la Suisse avec l'ONU doit être maintenue telle quelle, c'est à dire une collaboration ponctuelle et le statut d'observateur. Comme pour ce qui est de la Communauté européenne, une adhésion de la Suisse à l'ONU serait un re cul moral e# politique. L *histoire récente de la Suisse a montré qu'elle peut être présente internationalement sans adhésion. Il serait bon d'ailleurs de réévaluer et de diminxer les actuelles contributions de la Suisse à l'ONU.

L'ONU est un acteur mondial principal et à ce titre largement responsable de la mondialisation et de ce qui va avec : l'appauvrissement croissant des pays et l'enrichissement de ceux qui sënt déjà riches. Plus les organisations internationales gagnent du terrain, plus les Etats et les individus perdent de libertés, plus il ya de guerres, principalement de guerres civiles. L'internationalisation de la société pr8née par 1*ONU augqente le fossé entre le nord nanti et le sud, provoquant l'augmentation de l'immigration et mondialisant les problémes que sont la pauvreté, la criminalité, le terrorisme, la drogue. Il est nébuleux de trouver une solution à ces problimes gràce à l'ONU.

Avec raison, oomme la Suisse, le Saint-Siège'n'est pas membre de cette Organisation ,

Structures peu claires.

Si I'on passe en revue les tâches de 1'ONU, on voit que rien ne doit lui échapper en matière soeiale et politique , Elle se veut compétente en tout et vise nettement au gouvernementmondial . Ce serait la dictature accomplie, Il n'y a pas de démocratie interne à l'ONU . Du fait de la domination privilégiée de quelques Etats au Conseil de sécurité et parce que la plupart des Etats membres ne sont pas des démocraties .

Une politique de sécurité sans succès

L'absence de succés est particulièrement remarqueble dans la politique de sécurité de l'ONU, dans laquelle l'ONU s'est même parfois faite la complice de génocides. Nous avons les exemples de la Somalie,du, Soudan, de Timor, de l'Irak, du Ruanda, de la Bosnie, de la Sierre-Leone, de la Yougoslavie etc, etc. L'ONU ne fait pratiquement rien pour protéger les chrétiens persécutés par les musulmans, L'ONU ne peut ni ne veut pousser Israel à la paix ,

C'est pourquoi l'ONU ne peut prétendre au r8le de gardienne de la paix et de gendaxme du monde. Elle ne peut non plus valablement prétendre n'être jamais partie à une guerre. Au contraire, elle orée des foyers de tension, elle intervient aprés coup elle-même ou par grande puissance interposée.

Elle joue les anges pacificateurs et aboutit à établir des dietatures . Le Kosovo est le plus réeent-exemple de ce genre de politique . L*ONU a été spectatrice passive à une violation du droit international : l'intervention des forces de 1'OTAN en Yougoslavie.

Des sanctions militaires et économiques discutables

Il y a un manque total de transparence dans les sortes et dans la gradation des intervantions militaires en tout genre et dans les différentes modalités de participations des Etats à celles-ci. Les sanotions économiques contre les Etats trublions sont souvent des violations des droits de I'homme. Elles sont des entorses au droit international, elles sont souvent et cela est largement prouvé par les spécialistes, totalement inefficaces (voyez Cuba, voyez les victimes en Irak, entre 9000 et un million et demi suivant les sources). C'est pourquoi un Etat neutre ne doit pas partieuper à une organisation qui prend de telles mesures.

Avant tout, il doit se distancer des actions militaires de l'ONU qui cacJient toujours les intéréta d'une grande puissance ou d'une autre, en fait de l'un des membres permanente du Co nseil de sécurité . Ceci contredit les prineipes de la neutralité. Il est grotesque que le Conseil fédéral désigne de telles mesures comme étant des "engagements à la politique de paix".

Ennemie de la vie

Résoudre le problème de la pauvreté en tuant les enfants à naitre est 1'objectif douteux du programme d'avortement de l'Organisation mondiale de la Santé Il faut mentionner aussi la stérilisation en masse (voir la Schweizerische Katholische Wochenenzeitung no 23 du 11 juin 2000). L'Oeuvre d'aide à l'enfance UNICEF "est l'une des plus meurtrières organisations Pour les bébes" et le Vatican se refuse à verser des dons à l'Unicef (voir le Schweizerisches katholisches Sonntagablatt no 48, Page 17, 1998)

 

Ennemie de la famille

A quoi s'ajoute les programmes de destruction de la famille comme on les a froidement envisagés à Pékin lors de la conférenee mondiale des femmes . Les accords internationaux contre la discrimination raciale et pour les droits de l'enfant sont partiaux et orientés idéologiquement et font plus de mal que de bien à la eause qu'ils veulent servir .

Adversaire et rivale de 1'Eglise catholique

. Récemment lONU a offert un forum à toutes les sectes dans le cadre de ses efforts pour une religion universelle C'était le "Sommet de la Paix" à fin août 2000. Par ce forum, l'ONU s'est positionnée somme eonourrente directe et hostile à l'Eglise catholique qui seule dispose de l'universalité et de l'authenticité réaffirmée récemment dans la déclaration "Dominus Jesus". Par son enseignement social, l'Eglise catholique est la seule qui puisse valablement se mettre à la disposition du. monde .

La révolution "Agenda 21"

L'agenda 21 est une tentative de réformer le monde de fond en comble en utilisant des analyses écologiqaes douteuses et en agitant le spectre de scénarios apocalyptiques ; à regarder cela, on ne s'étonne guère des critiques qui assaillent de plus en pIus l'ONU : gaspillage,eorruption et démagogie.

La Suisse mérite mieux.

La S-aisse, disons la plus grande partie de son peuple, ne peut pas faire sien les buts et activités de l'ONU. Si la charte de l'ONU promeut cela, la Suisse ne peut accepter une telle charte.

Il y a beaucoup d'autres façons utiles et concrétes par lesquelles la Suisse peut se faire valoir internationalement . La partieipation de la Suisse aux institutions de Bretton Woods (Banque mondiale, Fonds monétaire international ) n'a pas amélioré l'activité problématique de ces institutions depuis 1992. On ne voit vraiment pas pourquoi la neutralité de la Suisse rayonnerait mieux à l'intérieur de lONU qu'à l'extérieur.

Dieu vainera

Au vu de tout ce qui précède, on ne s'étonne pas que se trouve dans la salle du Conseil de sécurité -une fresque au bas de laquelle on peut lire en toutes petites lettres : "L'Homme triompkera de Dieu".

Service d'information du Parti catholique populaire suisse .

 

* Les massacres des chrétiens n'émeuvent pas les media

Les massacres de chrétiens se multiplient un peu partout, et presque à chaque fois, les massacreurs sont des musulmans qui tuent au nom de l'islam. Aux Molluques, en Indonésie, on parle de trois mille morts. Depuis six mois, des bandes armées et entraînées attaquent méthodiquement les villages chrétiens, généralement la nuit. L'armée et la police se disent incapables d'enrayer le mouvement. Les villes se barricadent comme elles le peuvent. Aux Philippines, les terroristes musulmans, preneurs d'otages, ont fait parler d'eux car ils luttent pour l'indépendance. Or les musulmans ne représentent que le quart de la population et les chrétiens se défendent. En 1997, les musulmans ont enlevé et massacré Mgr Benjamin D. de Jésus, évêque de Joho. Au Pakistan la loi est claire : tout musulman peut faire enregistrer une plainte contre un chrétien pour « blasphème envers le prophète Mahomet ». Inutile de dire que c'est la porte ouverte aux querelles patrimoniales ou personnelles. Il n'y a pas d'enquête préliminaire. Et évidemment c'est la peine de mort qui s'applique.

En Afrique l'imposition de la loi musulmane (charria) dans les États du Nord du Nigéria, a provoqué des massacres (sans doute plus de mille cinq cents morts depuis le début de l'année). Étant aussi nombreux que les musulmans, les chrétiens se défendent et ripostent. Au Soudan, les massacres durent depuis des années. Les villages chrétiens, les églises sont rasés. La charria est appliquée depuis les années 60. Aucune église n'a pu être construite ; le permis de séjour des missionnaires ne sont valables que pour six mois. De nombreux prêtres sont expulsés ou emprisonnés. Au-delà des belles déclarations lénifiantes faites en Europe sur le dialogue et I'cecuménisme mal compris, il apparaît qu'aucune conciliation ne soit possible entre l'islam et le christianisme dans les pays où l'islam a imposé sa loi. Rappelons par exemple qu'en terre d'islam, l'éventuel changement de religion est puni de la peine de mort et qu'il est interdit de se marier avec un conjoint non musulman. Quand l'islam est minoritaire, il s'appuie sur les droits de l'homme pour obtenir la liberté d'agir et de convertir. Quand il est majoritaire, la « Charria » est imposée. Mais ces « détails », où l'on voit que les droits de l'homme sont franchement piétinés, n'intéressent pas les media du mondialisme.

Extrait de Lectures françaises

Septembre 2000, no 521, p. 54

BPI 1 F-86190 Chiré en Montreuilk,

CCP DPF-2920-71 M. Bordeaux

Abt 330 FF, Étranger 400 FF

 

 

Les massacres des chrétiensRéduire les coûts hospitaliers

 

sonnelles. Il n'y a pas d'enquête préliminaire. Et évidem-Boycott du RU486, d'Aventis

ment c'est la peine de mort qui s'applique.Votations du 26 novembre 2000, Oui au 4èrne objet.

En A~ique l'imposition de la loi musulmane (cha- Tous contre la LAMAL qui va financer le RU486)

ria), dans les Etats du Nord du Nigéria, a provoqué des

massacres (sans doute plus de mille cinq cents morts Non à la "solidarité du gaspillage qui finance la

depuis le début de l'année). Étant aussi nombreux que lesLANIAL (assurance-maladie).

musulmans, les chrétiens se défendent et ripostent. Au Nous vous recommandons de voter et de faire

Soudan, les massacres durent depuis des années. Les vil- voter oui à l'initiative no 4 contre la LAMAL, qui supprime

lages chrétiens, les églises sont rasés. La charia est appli- son obligation. Grâce à cette initiative, nous retrouvons

quée depuis les années 60. Aucune église n'a pu être notre liberté face aux abus manifestes et de plus en plus

construite; les permis de séjour des missionnaires ne sont criants de cette loi qui porte bien son n o m ; elle porte au

valables que pour six mois. De nombreux prêtres sont mal en soutenant la drogue dure (hérome), l'homosexuali-

expulsés ou emprisonnés. Au-delà des belles déclarations té, l'avortement, le RU486 qui charge encore plus les

lénifiantes faites en Europe sur le dialogue et l'cecuménis- femmes psychologiquement, car elles seront seules à pleu-

me mal compris, il apparaît qu'aucune conciliation ne soit rer,

possible entre l'islam et le christianisme dans les pays où Nous sommes actuellement tous obligés, dès la

l'islam a imposé sa loi. Rappelons par exemple qu'en terrenaissance, de payer chaque mois des sommes de plus en

d'islam, l'éventuel changement de religion est puni de la plus élevées pour des "soins" horribles, à des assurances

peine de mort et qu*fl est interdit de se marier avec un qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée en

conjoint non musulman. Quand l'islam est minoritaire, il douce au n-ùlieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la

s'appuie sur les droits de l'homme pour obtenir la liberté bourse; nous sommes contraints, sous peine de prison (sic)

d'agir et de convertir. Quand il est majoritaire, la «charria » ou d'amende ( pas d'objection de conscience permise), de

est imposée. Mais ces « détails », où l'on voit que les droits payer des soins qui n'en sont pas, soit par exemple les trai-

de l'homme sont franchement piétinés, n'intéressent pas les tements très coûteux pour transformer le sexe et le mainte-

media du mondialisme. nir chaque mois dans un état artificiel et contraire à la natu-

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BP 1 F-86190 Chiré en Montreuil, désirent être des femmes), l'avortement tellement banalisé

 

(50 000 par année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un

 

CCP DPF-2920-71 M. Bordeaux imum de 100 millions de Fr par année, sans compter les

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24 25

 

Les massacres des chrétiensRéduire les coûts hospitaliers

 

sonnelles. Il n'y a pas d'enquête préliminaire. Et évidem-Boycott du RU486, d'Aventis

ment c'est la peine de mort qui s'applique.Votations du 26 novembre 2000, Oui au 4ème objet.

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ria), dans les Etats du Nord du Nigéria, a provoqué des Tous contre la LAMAL qui va financer le RU4S6)

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depuis le début de l'année). Etant aussi nombreux que les

musulmans, les chrétiens se défendent et ripostent. A Nous vous recommandons de voter et de faire

Soudan, les massacres durent depuis des années. Les vil- voter oui à l'initiative no 4 contre la LAMAL, qui supprime

lages chrétiens, les églises sont rasés. La charia est appli- son obligation. Grâce à cette initiative, nous retrouvons

quée depuis les années 60. Aucune église n'a pu être notre liberté face aux abus manifestes et de plus en plus

construite; les permis de séjour des missionnaires ne sont criants de cette loi qui porte bien son n o ni ; elle porte au

valables que pour six mois. De nombreux prêtres sont mal en soutenant la drogue dure (héroïne), l'homosexuali-

expulsés ou emprisonnés. Au-delà des belles déclarations té, l'avortement, le RU486 qui charge encore plus les

lénifiantes faites en Europe sur le dialogue et l'cecuménis- femmes psychologiquement, car elles seront seules à pleu-

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possible entre l'islam et le christianisme dans les pays où Nous sommes actuellement tous obligés, dès la

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d'islam, l'éventuel changement de religion est puni de la plus élevées pour des "soins" horribles, à des assurances

peine de mort et qu'il est interdit de se marier avec un qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée en

conjoint non musulman. Quand l'islam est minoritaire, il douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la

s'appuie sur les droits de l'homme pour obtenir la liberté bourse; nous sommes Contraints, sous peine de prison (sic)

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Boycott du RU486, d'Aventis

Votations du 26 novembre 2000, Oui au 4ème objet.

Tous contre la LAMAL qui va financer le RU486)

Non à la "solidarité du gaspillage qui finance la LAMAL (assurance-maladie).

Nous vous recommandons de voter et de faire voter oui à l'initiative no 4 contre la LAMAL, qui supprime son obligation. Gràce à cette initiative, nous retrouvons notre liberté face aux abus manifestes et de plus en plus criants de cette loi qui porte bien son n o m ; elle porte au mal en soutenant la drogue dure (héroïne), l'homosexualité, l'avortement, le RU486 qui charge encore plus les femmes psychologiquement, car elles seront seules à pleurer.

Nous sommes actuellement tous obligés, dès la naissance, de payer chaque mois des sommes de plus en plus élevées pour des "soins" horribles, à des assurances qui doivent payer les avortements ( loi de 1942, passée en douce au milieu de la guerre) et risquer leurs réserves à la bourse; nous sommes contraints, sous peine de prison (sic) ou d'amende ( pas d'objection de conscience permise), de payer des soins qui n'en sont pas, soit par exemple les traitements très coùteux pour transformer le sexe et le maintenir chaque mois dans un état artificiel et contraire à la nature ( par exemple faire pousser des seins à des hommes qui désirent être des femmes), l'avortement tellement banalisé (50 000 par année) à au moins Fr 2000.- par cas, soit un minimum de 100 millions de Fr par année, sans compter les suivis psychologiques et psychiatriques des personnes impliquées, qui coûtent chaque année des montants toujours plus élevés, ou aussi la drogue et autres abus, ( faire payer les primes complémentaires des riches par les pauvres).

Tous les soins hospitaliers peuvent être cou% par une assurance beaucoup plus efficace qui ne contribue pas aux gaspillages cités ci-dessus, et pour un prix modique de Fr 75.- environ par mois, avec la conscience en paix, car libérée des abus et du prix du sang des innocents sacrifiés à l'autel de notre société de consommation. Les sommes économisées, placées à votre guise, sont votre assurance personnelle pour les autres cas, sans compter d'autres assurances moins chères possibles (Pro Life, Astra). La nouvelle idole, dont vous pouvez maintenant vous libérer par étapes, est la prétendue sécurité étatique et sociale (esclavage subtil ).

Les enfants menacés de massacre doivent pouvoir bénéficier du Droit de grâce cantonal et être adoptés, car la peine de mort n'existe plus en Suisse.

Ces sécurités "sociales" sont des mensonges pour les jeunes actuels, car les promesses faites par des irresponsables qui ne veulent ni voir ni comprendre nous amènent au trou démographique et à la chute de notre civilisation. Les prestations seront payées en monnaie de singe. En votant oui, vous donnez un signe fort des vertus de nos ancêtres attachés à la défense de leurs libertés. Se libérer du joug de l'obligation faite de financer les flèches qui tuent la descendance de Guillaume Tel] vous rendra heureux de tirer sur la pomme des liens subtils clé la consommation et, le coeur allégé de ce poids, vous pourrez remercier Nicolas de Flue qui nous a si souvent sauvés des pièges de l'histoire. En diffusant de suite ce message, vous rendez le monde plus beau et juste en protégeant les plus faibles, qui sont sans voix.

Initiative pour des coÛts hospitaliers moins élevés, au CDC, Case 65, 1001 Lausanne. Tél.- 021616 32 66

Nous travaillons avec la Fédération des familles pour la famille, Oui à la Vie, et sommes financés par le Club de Lausanne, C.C.P. 10-48217-6, Resp: Prof. Dr jean de Siebenthal. Documents à disposition pour une vraie politique familiale, qui aide les mères,

Une famille nombreuse paye 24'000 Fr par année, sans cas de maladie, ce qui représente une inflation d'environ 15 %, mais qui n'est pas dans le taux officiel, car les hausses des primes sont "oubliées". Même les gouvernements cantonaux essaient de combattre la LAMAL.

François de Siebenthal

 

Moyens de formation

Lire ou écouter des textes formateurs, c'est bien. Lire à plusieurs de tels textes, c'est mieux. La discussion fait pénétrer dans les esprits leur substance, développe l'intelligence, et pousse à l'action. Finalités vous offre de telles possibilités. De grâce, incitez quelques amis à se réunir régulièrement dans ce but.

Une possibilité concrète vous est offerte : chaque mardi tous les 15 jours à 19h à la salle Mère Téresa au Valentin à Lausanne, M. Rémy Bettems nous entretient des trésors contenus dans l'Apocalypse de St jean. Séance le 14 novembre 2000 par exemple.

Une deuxième possibilité existe : les mardi intercalaires, à l9h avenue Dapplex 23 rez gauche, étude de la doctrine sociale chrétienne. Sur quels principes la vie en société doit-elle s'organiser ? Si Louis XVI avait connu cela, le massacre des Suisses le 10 août 1792 aurait pu être évité. Liberté, autorité, pouvoir, subsidiarité, corps sociaux autonomes dans une juste mesure, etc, autant de questions importantes qui n'apparaissent guère dans les lectures courantes. Inscrivez-vous au CDC, tf 021 616 32 66. Notre bibliothèque (2000 volumes) est à disposition.

Le comité du CDC