Nicolas de Flue et la Trinité (25.3.01)

D'après le livre Saint Nicolas de Flue de Charles Journet (Fribourg 1966), le saint ermite eut des visions faisant mention de la Sainte Trinité:

I ...Une autre fois, occupé à quelque travail domestique, il aperçut trois hommes d'une étrange noblesse, qu'il ne reconnut pas tout de suite. Le premier lui dit: «Nicolas, veux-tu te livrer tout entier, esprit et corps, en notre pouvoir ? » Il répondit sur-le-champ ces fières paroles: « je ne me livre à personne, sauf au Dieu tout-puissant, dont je désire depuis longtemps être serviteur, corps et âme ». Alors les trois personnes éclatèrent d'un rire joyeux. Et la première lui annonça qu'à soixante-dix ans il serait délivré des afflictions, et recevrait comme trophée la patte d'ours et l'étendard de la puissante armée. «Mais c'est la croix que je te laisse maintenant, pour la porter en mémoire de nous » .

Vie, de Wölflin, Durrer, p. 537. Durrer note qu'on clouait aux portes des granges la patte des bêtes dangereuses, en guise de trophée.

On peut remarquer ici que Nicolas est favorisé d'une vision directe des trois Trois Personnes de la Trinité, tout comme Abraham (Gen. 18, 1-5), et que le Ciel n'est pas triste.

II ... Le Pèlerin et la Trinité. - Il lui parut en esprit qu'un Pèlerin arrivait, venant de l'Orient. Il tenait son bâton à la main, son chapeau était attaché et pendait par derrière, comme lorsqu'on est en route. Il était caché par son manteau. Alors il chanta l'Alléluia. Sa voix était soutenue par les petites orgues de l'univers. Et les trois noms parfaits des personnes divines sortirent et rentrèrent dans le sein de l'unique AIléluia.

Dieu nous demande l'aumône. - Alors le Pèlerin demanda l'aumône. Et voici que l'homme trouva un sou dans sa main, sans savoir comment il lui était venu. Le Pèlerin tendit son chapeau pour y recevoir le sou. Et l'homme fut émerveillé qu'il pût y avoir un si grand honneur à tendre ainsi son chapeau pour y recevoir un sou. Il voulut savoir qui était le Pèlerin et d'où il venait. Mais il n'obtint que cette réponse: « je viens de là-bas ».

La vision du Dieu incarné et de son corps mystique. - L'homme tient ses yeux attachés sur le Pèlerin. Et soudain le manteau qui le cachait tombe, laissant apparaîÎtre le mystère du Verbe fait chair revêtu de la robe couleur de cendre de notre humanité, descendu jusque dans les affres de la douleur, qui lui confèrent une nouvelle noblesse (nigra sum sed formosa), et entouré de ses membres qui lui sont une singulière parure. Mais suivons le texte de la vision: " Et voici que le Pèlerin s'était transformé. Sa tête était nue. Il avait une tunique gris bleu. Il n'avait plus son manteau. Et c'était un homme tellement noble, si bien fait, qu'on ne pouvait faire autre chose que de le regarder avec joie et avec complaisance. Son visage brun ajoutait à sa noblesse. Ses yeux étaient noirs comme la pierre d'aimant et ses membres si bien faits qu'il lui en revenait une étrange beauté. Et bien qu'il fût vêtu, son vêtement n'empêchait pas de voir ses membres . »

Le monde est déjà jugé. - Et le Pèlerin posa ses yeux sur l'homme. Alors se produisirent plusieurs grands prodiges. La montagne du Pilate s'aplatit, le monde entier se découvrit, et tout le péché qui était en lui se manifesta. Une grande masse d'hommes parurent. La Vérité était derrière eux, et leurs visages étaient détournés d'elle. Chacun avait un abcès au cœur, gros comme deux poings réunis. C'était l'intérêt propre, qui égare les gens au point qu'ils ne peuvent pas plus supporter la face de l'Homme qu'on ne peut supporter le feu. Ils rôdaient anxieux, furieux, et on les voyait finalement disparaître au loin, couverts de honte et d'ignominie. Et la Vérité, à qui ils tournaient le dos, demeurait là.

La Passion du Sauveur. - Alors le visage du Pèlerin devint pareil à un voile de Véronique, et l'homme éprouvait un grand désir de le contempler davantage.

 

La victoire du Christ ressuscité. - Et il le vit de nouveau comme auparavant. Mais ses vêtements étaient changés. Il était vêtu d'une peau d'ours, chausses et tunique. Elle était aspergée d'or. Elle lui allait si bien qu'elle lui ajoutait une beauté particulière .

La gloire qui élève le Christ au ciel Pourra illuminer ceux qui l'entoureront. - Et l'homme sentit que le Pèlerin voulait prendre congé de lui. Il lui demanda : « Où veux-tu aller ? » Et la réponse fut: « je veux monter dans le pays. » L'homme le suivit des yeux. La peau d'ours resplendissait plus ou moins: comme il arrive lorsqu'on marche avec une armure reluisante, dont la clarté se reflète au mur. L'homme comprit qu'il y avait en cela quelque chose qui lui restait voilé. Quand le Pèlerin se fut éloigné de quatre pas, ou à peu près, il se retourna. Il avait alors son chapeau sur la tête, il l'enleva et il s'inclina vers l'homme.

L'amour du Pèlerin pour les hommes. - Alors l'homme comprit l'amour que lui portait le Pèlerin, et il en fut bouleversé, voyant qu'il en était indigne. Il connut en esprit que le visage du Pèlerin, ses yeux, tout son corps étaient pleins d'une humilité empreinte d'amour, comme un vase si rempli de miel qu'on ne pourrait y ajouter une goutte. A ce moment, il n'aperçut plus le Pèlerin. Mais il était si rassasié qu'il n'attendait plus rien. Il.lui semblait qu'on lui avait découvert tout ce qu'il y avait au ciel et sur la terre.

... Et les trois noms parfaits des personnes divines sortirent et rentrèrent dans le sein de l'unique AIléluia.

 

Attardons-nous sur le mystère de la Sainte Trinité, dont les représentations sont très variées. Par exemple, on voit Dieu le Père sous les traits d'un homme majestueux, avec une barbe splendide, et le Fils sous l'apparence d'un homme jeune, conformément à ce que dit l'Ecriture : Celui qui m'a vu a vu le Père (Joh. 14, 9).. Le Saint-Esprit devient ici comme une colombe. Parfois Dieu le Père serre son Fils sur son coeur. Les artistes se sont souvent évertués à donner d'autres images, évoquant en général l'Incarnation rédemptrice : le Père, Créateur ; le Fils Rédempteur et le Saint-Esprit, Consolateur. Les musulmans ont beau jeu d'accuser les chrétiens d'adorer trois dieux ...

Or on oublie souvent que la Trinité préexiste à la Création et à toute l'histoire humaine, à la Chute, et à la Rédemption. Considérons donc la Sainte Trinité en dehors du temps, en dehors de la Création. Il y a Dieu, l'Unique, le Vivant, dont la Vie s'exprime en trois Personnes : Dieu engendrant n'est autre que la Personne du Père; Dieu engendré est une Personne : le Fils, et l'Acte même de génération est la Personne du Saint-Esprit, procédant donc du Père et du Fils. Charles Journet développe en somme cela et présente des schémas explicatifs, que je vais essayer de vous commenter.

Le premier schéma représente les trois Personnes centrées en Dieu l'Unique, la parfaite égalité des Trois étant mise en évidence. (Figure 1).

 

Un second schéma explique la distinction des personnes : le Père n'est pas le Fils, etc, mais chaque personne étant Dieu (Figure 2).

Le symbole de Saint Athanase détaille cela d'une manière grandiose :

 

Symbole de St Athanase

Quiconque veut faire son salut Doit avant tout conserver la foi catholique; Car, s'il ne la garde pas pure et sans tache, il court sans aucun doute à la mort éternelle.

Cette foi catholique consiste en ceci: "Adorer un Dieu unique en Trois personnes, et Trois Personnes ne formant qu'un seul Dieu, Sans confondre les Personnes, Mais sans diviser la substance.

Autre, en effet, est la Personne du Père, autre celle du Fils, Autre celle du Saint-Esprit, Mais le Père, le Fils et le Saint Esprit Ont une seule nature divine, Une égale gloire, une même éternelle majesté.

Tel le Père, tel le Fils, Et tel le Saint-Esprit. Le Père est incréé, le Fils est incréé, Le Saint-Esprit est incréé. Le Père est infini, le Fils est infini, Le Saint-Esprit est infini. Le Père est éternel, le Fils est éternel, Le Saint-Esprit est éternel.

Et cependant il n'y a pas trois éternels, Mais un seul Eternel, Ni trois incréés, ni trois infinis, Mais un seul Incréé, un seul Infini.

De même, le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant, Le Saint-Esprit est tout-Puissant

Et cependant il n'y a pas trois tout-puissants,

Mais un seul Tout-Puissant.

C'est ainsi que le Père est Dieu, le Fils est Dieu,

Le Saint-Esprit est Dieu,

Et cependant il n'y a pas trois dieux,

Mais un seul Dieu.

C'est ainsi que le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur,

Le Saint-Esprit est Seigneur,

Et cependant il n'y a pas trois seigneurs,

Mais un seul Seigneur.

Car de même que la vérité chrétienne nous oblige à reconnaître Que chaque Personne, prise en soi, est Dieu et Seigneur, De même la religion catholique nous interdit de penser Qu'il y a trois dieux ou trois seigneurs.

Le Père n'a pas été fait, ni créé ni engendré.

Le Fils est du Père seul, non fait ni créé, mais engendré par Lui.

L'Esprit-Saint est du Père et du Fils,

Non qu'Il ait été fait, ni créé, ni engendré par eux,

Mais Il en procède.

Il y a donc un Père, et non trois, un Fils, et non trois,

Un Saint-Esprit, et non trois.

Et dans cette Trinité, il n'v a ni avant, ni après, ni plus, ni moins, Mais en tout les trois Personnes sont coéternelles et égales, Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà proclamé, On doit adorer l'Unité dans la Trinité Et la Trinité dans l'Unité. Telle est, si l'on veut faire son salut, La doctrine que l'on doit tenir au sujet de la Trinité.

Mais il faut de plus, pour gagner le salut éternel, Avoir une foi ferme en l'Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ. La rectitude de cette foi Veut que l'on reconnaisse et proclame Que Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Est Dieu et homme.

Comme Dieu, il est engendré de la substance du Père de toute éternité Comme homme, il est né dans le temps du corps d'une mère. Dieu complet, il est aussi homme complet, Composé d'une âme raisonnable et d'un corps humain. Egal au Père en tant que Dieu, Il est inférieur au Père en tant qu'homme.

Et bien qu'il soit Dieu et homme, Il n'y a cependant pas deux Christs, mais un seul. Unique, non parce que Dieu se serait changé en être charnel, Mais parce que Dieu a assumé la nature humaine. Parfaitement unique, non par la confusion des deux natures, -Mais dans l'unité d'une seule Personne. En effet, de même qu'un homme unique Est à la fois âme raisonnable et corps, De même le Christ unique est à la fois Dieu et homme.

Il a subi le supplice pour nous sauver, Est descendu chez les morts; Le troisième jour, Il en est ressuscité; Il est monté aux cieux; Il siège à la droite de Dieu le Père Tout-Puissant; Il en reviendra, pour juger les vivants et les morts.

A son retour, tous les hommes doivent ressusciter avec leur corps Et rendre compte de leurs actes, Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle, Tandis que ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.

Telle est la foi catholique, Qu'il faut garder sans défaut ni faiblesse, Faute de quoi on ne peut faire son salut.

Mais le schéma circulaire ci-dessus peut être enrichi par association de mystères adjacents (Figure 3).

« Maintenant, je vais aussi te parler de la pure servante Marie, qui est une reine du ciel et de la terre. Elle a été prévue par la divine Sagesse. Elle fut investie par cette divine Sagesse dès l'instant où Dieu décida de la créer. Elle a d'abord été conçue dans la pensée du Dieu très haut, avant de l'être dans le sein de sa propre mère. Et toute la grâce qui lui était destinée d'avance est entrée en elle comme un puissant secours au moment où elle fut conçue. C'est pourquoi elle est pure, délicate et immaculée. Ainsi la vertu du Très-Haut est sortie, elle l'a enveloppée, elle l'a remplie avec Puissance de l'Esprit saint. Vois, dans la roue, le rayon qui part du cercle intérieur: il est large à sa base, et il se termine en fine pointe; or, selon la signification et selon la forme des rayons, représente-toi le Dieu tout-puissant: il couvre et il embrasse tous les cieux; pourtant, comme un tout petit enfant, voici qu'il entre dans la très haute Vierge et qu'il naît d'elle sans briser sa virginité » . Voilà la première merveille, c'est un petit enfant.

La seconde merveille, c'est la petite hostie. « Et voici que son corps délicat, il nous l'a donné en nourriture, joint à la divinité qui en est inséparable. Vois cet autre rayon qui lui aussi est large près du cercle intérieur et petit contre le cercle extérieur, vers le dehors: ainsi la grande puissance du Dieu tout-puissant est contenue sous les apparences de la petite hostie » .

La troisième merveille, c'est que la fragilité de la vie puisse être ordonnée à une récompense éternelle. En cela tient toute la raison d'être de la création. «Et maintenant remarque un autre rayon de la roue, qui lui aussi est large près du cercle intérieur et petit vers l'extérieur: c'est le symbole de notre vie, tout à fait courte et passagère. Dans ce temps bref, puissions-nous par l'amour divin mériter une joie indicible qui jamais ne prendra fin » .

 

«Voilà la signification de ma roue. » Ici le pèlerin, ému par le son de la voix de Permite, ajoute: « Cette parole me réjouit le cœur » 1.

Telle est, réduite à l'essentiel, et dégageant ses lignes maîtresses qui se sont gravées profondément dans la mémoire du pèlerin bavarois, la vue grandiose du pieux ermite, enivré par le contraste ineffable qu'il découvre entre, d'une part, la splendeur tranquille et inimaginable de la vie trinitaire et, d'autre part, la suscitation fragile et merveilleuse d'un univers où trois mystères brillent à ses yeux comme trois étoiles: le mystère d'un petit enfant né d'une vierge, le mystère d'une petite hostie, et le mystère de la petite durée de notre vie et de notre épreuve.

La figure suivante (Figure 4) illustre laTrinité et le monde, dessin de la première édition du traité du Pélerin, à Augsburg vers 1480.

Nous pouvons maintenant reprendre, au point où nous l'avons laissé, le récit du Traité du Pèlerin: « Vois-tu cette figure ? Au centre c'est l'essence divine, la Divinité indivisée en qui se réjouissent tous les saints. Les trois pointes qui vont vers le cercle intérieur, ce sont les trois Personnes: elles sortent de l'unique divinité, elles embrassent le ciel et encore le monde entier, qui relèvent de leur puissance. Et comme elles sortent avec une force divine, ainsi elles rentrent; et elles sont unies, et inséparables en éternelle puissance. Voilà le sens de ce dessin » .

En regard de cette figure, encore incomplète, dont Nicolas révèle le sens au pieux pèlerin bavarois, essayons de placer, pour un instant, un schéma trinitaire très apparenté, qui se retrouve fréquemment au xve siècle, soit en miniature dans les livres d'heures, soit en sculpture au portail des églises et sur les dalles tumulaires, et destiné à rappeler les processions des personnes divines, leur mutuelle distinction, leur identité avec l'être divin; c'est-à-dire tout l'essentiel du mystère de la Trinité, où nous croyons que les trois Personnes, dont chacune s'identifie réellement à l'essence divine, sont néanmoins réellement distinctes entre elles.

Note : cette figure est reproduite dans chaque exemplaire de notre revue, en page de couverture.

 

Ci- après apparaissent deux figures qui concrétisent ce qui précède

Le sou et la fontaine de vie

 

LA FONTAINE DE VIE.

La place publique- Le frère se lève la nuit pour méditer sur la Passion et sur le martyre de Dieu. Au moment de se rendormir, il aperçoit en esprit une place: une foule de gens s'y livrent à de durs travaux, mais il s'étonne de les trouver si pauvres.

La vasque où se déverse la Fontaine. - Alors, à main droite, il vit une belle maison dont la porte était grande ouverte. Il entra et se trouva dans une cuisine, appartenant à toute une commune.

A droite, un escalier de quatre marches « ou à peu près »

Quelques rares hommes y montaient. Leur vêtement semblait aspergé de blanc.

Il vit une Fontaine sortir des marches et remplir une grande vasque dans la cuisine. Elle apportait trois choses: vin, huile, miel. Elle coulait aussi vite que l'éclair, et si haut que le palais en résonnait comme un cor. Il s'étonna que les gens, pourtant si pauvres, ne vinssent pas à la Fontaine, ouverte à tout le monde.

La source de la Fontaine. - Alors, il monta les marches pour voir d'où venait la Fontaine, Il parvint dans une grande salle. Au milieu, était un réservoir . Il s'en approcha au risque de s'enliser. Aux quatre angles, il remarqua quatre puissants étais de fer. La Source était si transparente qu'on aurait pu y apercevoir au fond le moindre cheveu'; et elle chantait merveilleusement dans le réservoir et dans le canai où elle s'écoulait. Elle était inépuisable et pleine jusqu'aux bords, bien qu'elle sortît par toutes les fentes.

Le monde périt de misère à c6té de la Fontaine de Vie. - Alors, il voulut redescendre pour voir ce qui retenait les hommes de venir puiser à la Fontaine. L'un avait dressé une barrière au travers de la place et il ne laissait passer personne sans réclamer le sou. Un autre faisait tournoyer son gourdin, pour exiger le sou. Un autre jouait du fifre, pour avoir le sou. Des tailleurs, des cordonniers, des artisans lui réclamèrent le sou. Et avant d'avoir fini, ils étaient déjà redevenus si pauvres qu'ils ne réussissaient même pas à s'enrichir temporellement. Mais personne ne venait puiser à la Fontaine.

Conclusion. - Alors la scène changea, l'homme vit des pentes sauvages semblables à celles qui entourent la chapelle et l'ermitage de frère Nicolas, et il comprit que le palais était frère Nicolas.

On ne peut servir Dieu et l'argent. La Fontaine, c'est la vie divine accessible largement, la vie trinitaire , capable de rénover la vie sociale, comme l'indiquent les appropriations :

mémoire, intelligence, volonté

autorité, obéissance, amour

puissance, sagesse,bonté

éternité, beauté, jouissance

unité, égalité, union.

Le manuel de la cellule trinitaire de votre serviteur détaille cela dans les pages 16 à 44. La recherche effrénér du sou ne peut conduire qu'à la ruine, à l'abattage, aux tremblements.

Le monde présentement se détourne des vraies réalités, et adore de fausses divinités : l'Etat, la Terre, le Peuple, etc et pousse en fait à la recherche du chaos.

Jean de Siebenthal

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